Le comte de Bissy, académicien, éreinte Diderot et Voltaire "Le Pauvre diable, cet ouvrage est faible"



Le comte de Bissy, académicien, éreinte Diderot et Voltaire "Le Pauvre diable, cet ouvrage est faible"
Le comte de Bissy est très préoccupé de l’état de santé de Madame la Landgrave [de Hesse], à qui il est «fort attaché» : «vous ne pouviez me rien mander qui m’inquiéta plus». Il transmet «mille choses» au marquis du Mesnil et ajoute «Madame de Hesse embellit-elle encore Francfort ? Est elle toujours aussi douce aussi aimable aussi cruelle et aussi méchante ? Je reçois des nouvelles de Paris. On y persecute toujours Diderot. On a raison. Quel adversaire. Il voudroit qu’on n’adorat que sa vertu, il s’éforce de l’élever sur les débris des religions et des cultes. J’ai lu aujourd’hui chez M. de Guerchi [Claude-Louis de Regnier, comte de Guerchy] un poème de Voltaire intitulé Le Pauvre diable, cet ouvrage est faible […]».